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L'UGTT met en garde contre le monopole du pouvoir

Le bureau exécutif de l'UGTT a affirmé que le 25 juillet 2021 était une occasion historique pour rompre avec la dernière décennie marquée par la chaos, la corruption et le terrorisme.

La Centrale syndicale a, dans ce contexte, fait savoir qu'elle refuse que cela soit un prétexte pour la monopolisation du pouvoir, en contrepartie de la liberté.

A cet effet, l'UGTT a réitéré son appel pour la formation d'un nouveau gouvernement en mesure de faire face aux crises du pays, davantage compliquées par la situation exceptionnelle.

L'Union a, par ailleurs, mis en garde contre les répercussions de détenir tous les pouvoirs en l'absence des institutions constitutionnelles, considérant que la Constitution représente une référence, en attendant un référendum, issu d'une concertation nationale.

Le bureau exécutif de la Centrale syndicale a, également, appelé à une réforme totale qui ne se focalise pas seulement sur le régime politique et la loi électorale.

Il a, dans cette optique, estimé que l'amendement de loi électorale concerne toutes les composantes de la scène politique tunisienne, à savoir les organisations, les partis politiques, les associations et les personnalités nationales. Et d'affirmer qu'il refuse que le chef de l'Etat monopolise l'amendement.

Pour conclure, l'UGTT a affirmé que des consultations, menées dans un esprit de participation et de dialogue, sont la seule solution pour dépasser la crise du pays.